TROIS PRÉLUDES op. 46 — 1994-95
Moments musicaux pour piano : cinquième cahier

Prélude VII (Largo cantabile e accarezzando)
Prélude VIII "Pour la main gauche" - (Lento intimo)
Prélude IX (Lento minaccioso)

Dédiés à Bruno Rigutto

Première audition, "En blanc et noir", Emission publique de France-Musique, Radio-France, Paris, 18 novembre 1996, par Bruno Rigutto

« Pour moi qui ne suis pas un pianiste digne de ce nom, le piano est plutôt un instrument de recherche, de mise au point d'idées, qu'un instrument vraiment "autonome". Il n'est donc pas étrange qu'à chaque fois, ou presque, que je m'impose d'écrire pour le piano, il en résulte des pages qui trouvent naturellement leur aboutissement ailleurs. Mais, bien que moins personnels, il semblerait que mes Trois Préludes op. 46 forment un ensemble plus proprement pianistique que les recueils précédents. »

Il s'agit en effet pour les deux premiers Préludes de cet opus 46, d'hommages si évidents — l'un à Chopin, l'autre à Ravel — que N. Bacri a préféré ne pas signaler les noms des compositeurs auxquels il se réfèrait sur la partition « de peur que cette précision soit jugée d'un superflu presque insultant pour les pianistes et les mélomanes  ».

Dans le VIIème Prélude, une douce simplicité, propre à certaines pages du maître polonais, nourrit la magie évanescente qui s'en dégage.

L'ombre de Ravel glisse sur le VIIIème Prélude : hommage à celui qui écrivit le plus beau Concerto pour la main gauche. Calme arabesque évoluant d'une note polaire à une autre et s'évanouissant au cours d'un voyage dans différentes contrées harmoniques.

Assez proche du IIème Prélude op. 24, par son caractère harmonique, orchestral et hiératique, le IXème Prélude aux couleurs tantôt sombres tantôt éblouissantes va très loin dans ce qu'il a de plus dramatique.

Extrait musical

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